Trophée Maurice Dubois

Le trophée Maurice Dubois

En cours...

Qui était Maurice Dubois

Fils unique de fermiers, Maurice Dubois est né le 27 mars 1937 à Esplechin.

Scolarisé à partir de la deuxième primaire, il logeait chez un camarade de classe résidant près de l’école car sa maman ne voulait pas qu’il ait à traverser le village chaque jour.

Au grand désespoir de son papa, Maurice préférait la lecture aux travaux de la ferme.

A l’âge de 15 ans, il poursuit des études d’instituteur à Braine-le-Comte, études en partie financées par ses grands-parents par la culture de chicons, activité mise en place dans ce but.

Durant son temps libre, il pratique le basket et la balle pelote avec des amis de Pottes, sport qu’il affectionne et qu’il suivra toute sa vie jusqu’au parcours bien plus tard de son beau-fils Laurent.

Diplôme en poche (1956), il effectue un remplacement à l’école des garçons à Wiers, premiers pas dans ce qui deviendra plus tard le Cercle Saint-Joseph !

L’année plus tard, il effectue son service militaire durant 18 mois et, à son retour, le directeur de l’école des garçons prenant sa retraite, il le remplace dans cette fonction.

Marie-Louis Liénard, native de Wiers, suit quant à elle des études d’infirmière à Pont-Canal (Mons) lorsqu’elle remarque Maurice, qu’elle prend tout d’abord pour un séminariste.

Leurs noces sont célébrées le 27 décembre 1967, et de cette union naitront Anne-Monique (1962), Marie-Françoise (1963) et Emmanuelle (1965).

Alors bien installé à Wiers, Maurice organise des parties de foot et participe à des cross inter-écoles avec les élèves de son école.

Bientôt, l’école des garçons accueille le patro des garçons et le vicaire de la paroisse met des tables de tennis de table à disposition à l’étage.

Marie-Louise ayant tapé la balle pendant ses études, celle-ci pousse Maurice à s’essayer au tennis de table, lassée de le voir faire des mots croisés dans son fauteuil. C’est ainsi que Maurice crée le club de tennis de table le 4 décembre 1971.

Les premiers disciples ne sont autres que les élèves de l’école dont certains seront plus tard bien connus dans le monde du ping à l’image de Didier Liétard, Jean-Claude Arbon, Pascal Vinchent, Olivier Carlier, les frère De Smyter, etc.

En 1976, l’école des garçons abandonne le Cercle pour rejoindre le Couvent à la suite de l’introduction de la mixité dans l’enseignement. Cela n’empêchera pas Maurice d’emmener au Cercle ses élèves sur le temps de midi pour taper la balle. Au couvent, son goût pour le sport l’amène à réaliser, avec l’association de parents, l’aménagement d’un très beau terrain de sport comprenant pistes, saut en longueur, etc.

Durant les années 80, le club de tennis de table entreprend de gros travaux au Cercle (décapage des murs, aménagement du bar, etc.). Il faut dire qu’avant ces aménagements, le bar était situé sous la scène de théâtre alors présente dans la grande salle du rez-de-chaussée.

A cette époque, Maurice s’occupe du Cercle sans compter ses heures, de l’encadrement des jeunes engagés en championnat « espoirs » à l’organisation des compétitions l’après-midi jusque tard dans la nuit. De belles années de rencontres, découverte de talents (Karim, Benjamin, Thierry, etc.). A côté du ping, les activités s’enchainent au Cercle : chorale, patro, bals, soupers, fêtes de famille, … Là aussi, Maurice est présent en participant aux activités et en gérant l’agenda du Cercle et la location du local.

1989 et déjà la préretraite avant la pension définitive en 1992 !

Dans l’intervalle, Maurice prend en charge le Secrétariat de l’Entente Régionale du Tournaisis, occupant son temps désormais ‘libre’ à l’organisation de toutes les compétitions, travail dans l’ombre et essentiel à la vie de l’Entente.

Communication des résultats, rédaction du Bulletin Officiel (à la machine à écrire !), expédition postale (jusqu’à 65 bulletins hebdomadaires à copier en papier carbone), contacts avec les clubs et affiliés, préparation des réunions, etc. Maurice était à la manette de toutes les manifestations organisées par l’Entente !

A côté, la vie de famille reste importante. Avant d’accompagner ses 9 petits-enfants sur le chemin de la vie, il participe à la rénovation des maisons de ses filles. Rien ne l’arrête, des travaux de peinture au remplacement de toitures en passant par la menuiserie, il aime ici aussi rendre service.

A nouveau, des travaux importants sont prévus au Cercle Saint-Joseph en 2005 (chauffage central, remplacement de fenêtres, etc.). L’occasion pour Maurice de retrouver son école et l’ancien Couvent durant deux saisons.

En 2011, Maurice et Marie-Louise fêtent leurs 50 ans de mariage, l’occasion de rassembler toute la famille !

Au début de la saison 2015-2016, Maurice annonce au Comité E.R.T. qu’il faudra penser bientôt à le remplacer, sa santé et celle de son épouse ne lui permettant plus d’assumer sa charge comme il le voudrait. Perçoit-il que ses forces l’abandonnent ou aspire-t-il à un repos bien mérité ?

Victime d’un accident cardiaque dans la matinée du 22 mars 2016, il s’éteint quelques heures plus tard, non sans au préalable s’être inquiété pour son prochain bulletin officiel, dont la rédaction restera inachevée.

Maurice aura marqué par sa très grande contribution à la vie et à la pérennité de l’Entente Régionale du Tournaisis. Durant 34 ans, il a assuré seul le plus gros du travail dans l’organisation de toutes les activités. Soucieux du bien-être commun, il veilla à ce que chaque décision soit juste et respecte l’esprit de l’Entente. Esprit qu’il a si bien incarné durant ces nombreuses années, esprit qu’il a voulu pérenniser en proposant la création du prix du fair-play, prix toujours attribué à ce jour. Le tout servi avec humilité, bienveillance et altruisme.

Le Trophée Maurice Dubois, crée en sa mémoire, se veut aussi être le témoin des valeurs que représentait Maurice et que l’Entente a à cœur de défendre et de transmettre à ses affiliés, présents ou à venir.

Afficher plus